Avant notre intervention, le Lac-Saint-Jean souffrait d’un éclatement identitaire : plusieurs marques locales — Tourisme Alma, Bienvenue au Lac et Ose le pays des Bleuets — portaient chacune leurs propres initiatives, ce qui rendait le message global confus. Pour les visiteurs, la multiplicité des voix créait confusion et dilution. Cette fragmentation affaiblissait aussi l’efficacité marketing sur les marchés porteurs.
Les élus et les partenaires ont clairement exprimé le besoin de développer une marque forte et unifiée, capable de rivaliser à l’échelle touristique, qui fédère les acteurs et qui parle d’une seule voix.
On a d’abord conçu un plan de transition pragmatique pour dépasser les frontières administratives et recentrer la stratégie sur le visiteur et ses attentes.
Ce plan consiste à
Notre nouvelle classification repose sur les dernières études québécoises sur les intentions de voyage. Elle se base sur quatre piliers forts :
Cette classification permet une compréhension immédiate et limpide de l’offre, en parfaite adéquation avec les centres d’intérêt des visiteurs.
Une marque puissante se distingue par plus qu’une façade attrayante ou une image soigneusement construite. Elle se manifeste par les émotions qu’elle éveille, les histoires qu’elle inspire et les comportements qu’elle influence. Un simple logo ou un slogan ne suffisent pas. Pour prendre forme, elle a besoin d’un cadre : le guide de marque. Ce dernier définit comment la marque s’exprime, comment elle se vit et autour de quoi elle parle.
La démarche entreprise a permis de développer un guide de marque structuré autour des éléments fondamentaux. Ceux-ci serviront à prendre des décisions, à inspirer la création de contenus, à orienter les actions marketing et à mobiliser les gens du milieu autour d’une même vision.
Déployer une marque exige plus qu’un bon positionnement : on doit la faire vivre, l’incarner, la propulser. Pour Destination Lac-Saint-Jean, nous avons élaboré un plan de communication qui transformera l’identité de marque en actions concrètes sur le terrain, sur les réseaux sociaux, dans les médias et dans les cœurs. Ce plan se base sur : une compréhension fine des marchés cibles, de leurs freins et motivations ; une activation cohérente du positionnement de la marque ; une lecture précise du parcours visiteur ; une logique d’écosystème où tous les canaux sont interconnectés, du numérique aux lieux physiques.
D’abord, faire savoir. Ici, nous voulons semer l’idée du Lac-Saint-Jean dans l’esprit du public. On cherche à susciter la curiosité, à faire ressentir l’essence du territoire, de ses saisons, de ses gens et de ses paysages. Ce premier niveau mise sur l’impact émotionnel des images et la richesse sensorielle du Lac.
Puis, faire aimer. À cette étape, on approfondit la relation. Le ton devient plus complice, plus concret. On vise à ce que le public se projette, qu’il se dise : « Des vacances au Lac, c’est pour moi ». L’idée principale consiste à montrer que le tour du Lac-Saint-Jean est varié et qu’on peut le vivre de différentes manières par chacun.
Dernière ligne droite : minimiser les obstacles et orienter le visiteur vers une action spécifique. Ici, la marque devient pratico-pratique. Chaque message est soigneusement conçu pour déclencher un comportement spécifique en fonction du profil, du canal et du contexte. On parle de conversion, mais avec la même sensibilité qu’avant.