Notre équipe en mode télétravail : Oui. Non. Pourquoi pas !?

Notre équipe en mode télétravail : Oui. Non. Pourquoi pas !?

2022

Alors que certaines entreprises se demandent encore si elles doivent offrir la possibilité de faire du télétravail à leurs employés, notre équipe a emboîté le pas depuis le 4 avril dernier. Pas mal certaine que plusieurs d’entre vous ne l’avaient même pas remarqué. Aujourd’hui, on avait envie de vous partager comment ça c’était passé pour nous, selon notre réalité, nos enjeux, mais aussi selon ce que souhaitait les membres de notre équipe.  

Deux mois déjà se sont écoulés depuis notre retour dans nos lumineux bureaux de la rue Jacques-Cartier, inhabités depuis 2 ans. Je ne dirais pas que nous sommes revenus à la normale, parce qu’entre vous et moi, la normale n’est plus du tout ce qu’elle était, mais nous sommes à construire ce qui est normal pour nous dans le contexte actuel. Est-ce que ça changera encore dans six mois, un an, cinq ans? Seul l’avenir nous le dira, mais on se sent prêt.   

Le retour 

Fébrile et enthousiaste, chacun a fait un retour au bureau un peu à sa manière. Pourquoi? Parce qu’on s’est adapté à la nouvelle réalité du télétravail du mieux que l’on pouvait, en laissant tout un chacun contrôler cette réalité. C’était impensable pour Thierno et Stéphane (les boss!) d’obliger les employés à revenir entièrement au bureau puisque nos vies ont bien été chamboulées au cours des deux dernières années. C’est pourquoi ils ont pris soin de nous demander ce qui nous plairait pour la suite, quelle formule serait optimale afin qu’on continue de s’épanouir au sein de l’agence. Encore aujourd’hui, on s’adapte.  

Les avantages et les inconvénients

Comme nos habitudes ont changé, il était primordial de se demander comment serait la suite avec un retour au travail. On va se le dire, pouvoir faire une petite brassée de lavage pendant notre pause du matin c’est quand même pratique! Tout comme le fait de ne pas voir la pile de linge s’accumuler…! Sans blague, rester à la maison pour travailler, ça permet une certaine flexibilité, élimine le temps en voiture et on est prêt plus rapidement à commencer notre journée. Travailler de la maison empêche aussi les collègues qui entrent dans notre bureau pour poser une question en plein milieu de la rédaction d’un document important ou toute autre tâche qui demande de la concentration. Je fais mon mea culpa sur celle-là! En contrepartie, être au bureau permet souvent de régler des dossiers plus rapidement avec un collègue ou encore de pouvoir accueillir un client de manière spontanée et imprévue.  

Bref, on a dû s’arrêter un moment pour réfléchir et voir comment on allait créer notre nouvelle routine de bureau, sans toutefois perdre les avantages et les acquis du télétravail. Parce que oui, il y en a et nous avons vite réalisé qu’ils sont différents pour chaque personne.  

La réalité ou plutôt, les réalités 

Il a été proposé à tous les membres de l’équipe la possibilité de travailler du bureau et/ou de la maison. Ce qui est merveilleux c’est que dans notre domaine, on pouvait se le permettre et on savait qu’en 2022, il était utopique de penser trouver une seule façon de fonctionner pour tout le monde. C’est pourquoi les boss ont nommé les options possibles après avoir sondé le terrain auprès de tout le monde pour nous permettre d’être confortable avec la situation.  

Dans son sondage en 2020, l’ADP Canada, une firme spécialisée en gestion de ressources humaines, nous apprenait que 59% des Québécois préféraient travailler à distance, au moins trois jours par semaine. Je vous dirais que ces statistiques, 2 ans plus tard, ressemblent beaucoup à ce que l’on a eu comme réponse. Certain(e)s d’entre nous on fait le choix de revenir à temps plein au bureau, une minorité, alors que d’autres ont préféré choisir une option hybride, leur permettant de faire une partie de leur semaine du bureau et l’autre partie de la maison.  

Enjeux versus résultats

Tout ça a l’air bien beau, mais rapidement nous avons fait face à des enjeux que voici : 

Enjeu 1 : Les graphistes voulaient pouvoir travailler autant de chez elles que du bureau, mais elles ont des ordinateurs de bonne dimension et difficiles à trimbaler.  

Enjeu 2 : Il fallait rééquiper les programmeurs pour qu’ils soient encore plus fonctionnels et optimaux dans leur travail et ils préféraient travailler de la maison pour être moins dérangés.  

Vous vous demandez comment on a fait pour régler ces deux enjeux? Les boss ont pris le temps de discuter avec les deux équipes pour savoir qu’elle serait la meilleure manière de fonctionner dans ces cas-là et, en échangeant avec eux, ils ont rapidement trouvé des solutions : 

Résultat 1 : On a muni les graphistes d’équipements facilitant le transport des ordinateurs en toute sécurité et on leur a proposé de faire des semaines de travail plutôt que des journées, donc une semaine au bureau et une semaine de la maison.  

Résultat 2 : Avec le groupe de programmeurs, on réinvente notre fonctionnement en ayant créé deux équipes de 4 qui sont en alternance au bureau. De cette manière, on a toujours une équipe disponible sur place, alors que l’autre équipe travaille tout aussi efficacement à la maison. On a profité de l’occasion pour les équiper en neuf afin qu’ils soient encore plus performants! 

L’option télétravail, c’est oui

Bien que cela ne fasse que deux mois, nous avons rapidement constaté l’adaptation dont a fait preuve chaque membre de notre équipe pour faire face à cette nouvelle réalité. Encore aujourd’hui on se questionne sur les manières de faire pour être toujours aussi efficace même si nos équipes ne sont pas toujours au bureau en même temps, mais force est de constater que la formule hybride fonctionne pour nous. Je lève mon chapeau ici aux boss qui font assez confiance en leurs employés pour avoir eu cette ouverture d’esprit … pas si évidente que ça on le sait très bien.  

Tranquillement pas vite c’est plaisant de constater que les échanges entre collègues reviennent, les blagues et les anecdotes aussi. Ça fait du bien. Oh que oui, ça fait du bien!  

Virginie, Boulianne
Écrit par :
Virginie Boulianne,
Directrice des communications