Il va de soi que pour créer une stratégie de communication qui sert réellement la marque, il faut d’abord et avant tout faire une analyse de son entreprise pour comprendre son environnement, sa mission, ses valeurs et ses objectifs. On ne parle pas seulement que de ventes ici, mais de toutes les sphères de son entreprise comme la croissance de ses équipes, sa notoriété, ses points de contact entre la marque et les cibles, et bien plus. On prend soin de s’imprégner de toutes les facettes pour saisir pleinement sa réalité et ses enjeux, pour mieux cerner la vision et orienter les actions en conséquence.
Dans cette analyse, on a aussi porté notre attention sur les placements média des dernières années. Deux lacunes principales ont été identifiées :
Suite au premier constat, on a entrepris une démarche visant à définir précisément le profil de la clientèle de ZONE Kubota… pour constater qu’il ne s’agissait pas d’un seul groupe homogène ! C’est ainsi qu’on a identifié trois profils distincts : Jean, Guylaine et Maxime. Ces profils représentent au mieux la diversité de la clientèle cible, qui est susceptible d’acheter les différentes machineries proposées par l’entreprise.
Une fois que nous avions déterminé à qui nous souhaitions nous adresser et quel message leur transmettre, il était temps de déterminer les principes qui guideraient la création d’une campagne performante. On a examiné de près les tendances dans le commerce de détail, dans l’industrie de la vente de machine et dans l’univers de la communication en générale. On a aussi dressé le portrait général des médias et outils déjà utilisés par ZONE Kubota, en plus d’effectuer une analyse de la concurrence.
La conclusion : on doit humaniser les communications ET démontrer les avantages autant de l’équipement que de l’équipe du service conseil. C’était devenu évident, pour que les clients et clientes potentiels changent leur perception en rendant ZONE Kubota plus accessible. C’est à partir de cette réflexion qu’est venue l’idée de faire vivre un moment à la future clientèle de ZONE Kubota. Après tout, ils et elles sont dans LEUR ZONE lorsqu’ils sont sur LEUR KUBOTA.
À partir de cette stratégie, on a élaboré un plan média alliant des opportunités traditionnelles et numériques.
Revenons un instant aux segments de clientèle de Jean, Guylaine et Maxime. Leurs profils ont été au centre de notre réflexion pour déterminer les canaux de communication à privilégier. Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, la radio reste un média puissant, particulièrement apprécié par des profils comme Jean et Maxime, ce qui en fait un choix judicieux pour toucher le public cible. En revanche, l’impact de la télévision traditionnelle s’est amoindri pour ces profils, et nous avons donc décidé de réallouer une partie de notre budget vers des opportunités numériques. Cette approche nous permet d’optimiser les investissements en publicité en nous concentrant sur les canaux qui ont le plus d’impact auprès de l’audience tout en restant en phase avec les évolutions du marché médiatique.
Bien que ce remaniement a permis de dégager des sommes importantes qui ont pu servir à développer les actifs numériques de l’entreprise et de faire davantage d’activation de marque dans les différents événements ciblés, le client souhaitait réduire davantage les sommes associées aux placements média. On parle d’une réduction d’environ la moitié du budget proposé, ce qui laissait à notre équipe un défi de taille pour obtenir des résultats à la hauteur des attentes du client. Cependant, on ne s’est pas laissé abattre, on a plutôt retroussé nos manches pour respecter le budget et parvenir à nos fins.
Une fois le plan de match approuvé, notre gestionnaire de campagne et nos stratèges ont déployé les différentes offensives de communication tout au long de l’année. Grâce à la richesse des données disponibles en ligne, nous avons pu ajuster en temps réel nos choix, nos créatifs et nos ciblages afin de repousser les limites de la performance et faire des miracles avec les budgets disponibles.
D’emblée, le client était sceptique à l’idée de mettre moins d’argent en placement et d’investir en honoraires d’agence. On peut le comprendre. Cependant, il a pu constater le positif des résultats obtenus :